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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 23:13

Le photographe Mimmo Jodice : terrifiant et terrifié

 

Il y a un point commun entre photographie et gravure, ou estampe, qui m'a particulièrement frappée en voyant l'excellente exposition consacrée au photographe italien Mimmo Jodice à la Maison Européenne de la Photographie : c'est dans le tirage que le photographe exprime sa créativité et sa personnalité . Jodice n' a jamais laissé à d'autres le soin de mettre sur papier ses oeuvres .

La partie «expérimentations» de son exposition nous montre des tirages argentiques , de photos de bouteilles, de verre, de nusjodice-nu-feminin.jpg, qui devient presque abstrait, corps de femme , pénétré  par une pince , de villes , tout à fait étonnants , aux effets estompés, frottés, grattés, contrastés.

 

Un autre aspect de son travail , ce sont ces villes désertées , non pas vides  mais mortes , comme cette vue saisissante de la Grande Arche de La Défense  vue à partir des tombes du cimetière de Puteaux ou  ces clichés de New York jodice-new-york.jpg : aucune trace d'être vivant, sinon par défaut, comme ce fauteuil vide placé dans une pièce au dessus de Manhattan . A Naples , les voitures sont recouvertes d'un linceul jodice-voiture.jpg, les portes sont closes et les murs aveuglesjodice-portes.jpg

 

La mort est partout présente dans son oeuvre , surtout dans son travail sur les masques antiques jodice-antique.jpg dont , on ne sait pas , si le plus effrayé est la statue ou le spectateur .

 

Je garde une impression puissante et paradoxalement très vivante de ces photos, qui viennent confirmer, si besoin en était, la force de tout travail en noir et blanc. Jodice nous confie d'ailleurs que son travail est  le miroir de lui même , un autoportrait ; dans une récente interview, il  précise que si un critique qualifie son oeuvre de « jolie», ceci constitue pour lui une véritable insulte, car il a vécu et souffert comme ses paysages, ses villes, ses statues .



 

Maison Européenne de la Photographie

Métro 1 Saint-Paul, Bus 69 , Bus 76 , Bus 96 . Jusqu’au  13 juin 2010.
Du mercredi au dimanche  de 11h à 19h45. Fermé les jours fériés.

Entrées normal : 6.5€

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 00:42

dj-im-tirage-petit.jpgEstampe gravure litho…


Paris, « Des lithos au frigos » , 10 lithographes exposent dans le quartier du quai de la gare Voir Article.


Paris,  Safet Zec, Galerie Michèle Broutta , du 19 mai jusqu’au 12 juillet 2010, mardi au samedi de 10h à 13 h et de 14h à 19 h. http://www.galerie-broutta.com/


Paris, Dominique Durand « gravures, ardoises, pastels », Galerie La Capitale  18 rue du Roule 75001 Paris, du 24 mai au 12 juin.


Paris, deuxième nuit de l’estampe contemporaine, place Saint Sulpice, le 25 mai de 14 h à minuit.


Paris, L’encyclopédie de tous les animaux y compris les minéraux de Gilles Aillaud (1928-2005) bestiaire en quatre volumes 194 lithographies en noir et blanc. Bnf François Mitterrand , du 26 mai au 18 juillet, du lundi de 14 h à 20h, mardi au samedi de 10h à 20h et le dimanche de 13 à 19h ENTREE GRATUITE.  


Paris, Des graveurs aux Portes ouvertes des ateliers d’artiste de Belleville, du vendredi 28 au lundi 31 mai de 14h à 21h, avec le printemps, revient le moment de rencontrer les nombreux artistes dans leurs ateliers, faites votre choix !  http://www.ateliers-artistes-belleville.org


Paris, Science Fiction, Voyage au cœur du vivant », gravures des livres de Jules Verne et photographies cellulaires de l’Inserm, Du 25 mai au 11 juin-CNOUS. 6, rue Jean-Calvin - 75005 Paris Voir Article


Ardèche, Château de Vogüé, Lithographie et Gravures de Pierre Alechinsky, Francis Bacon, Corneille, Zao Wou Ki, Hans Meyer Petersen, Olivier Debré, et bien d’autres jusqu’au 20 juin. http://www.chateaudevogue.net


Moulins, Armand Queroy « ce don rare de la lumière dans l’ombre » l’oeuvre gravé d’un artiste du second empire, au musée Anne de Beaulieu place du Colonel Laussedat 0300 Moulins http://musee-anne-de-beaujeu.cg03.fr/


Gravelines, Mark Brusse « HEUREUSEMENT L'ART N'EST PAS RAISONNABLE », Musée du Dessin et de l'Estampe Originale, jusqu’au 16 mai, Château – Arsenal 59820 Gravelines.

Suisse, La Chaux de Fonds, Musée des Beaux-arts « Le Monde en noir et blanc » du 15 mai au 12 septembre 2010. Une exploration de l’utilisation du blanc et du noir au service d’œuvres engagées politiquement de  Félix Vallotton aux «Bernadettes», une congrégation active en milieu ouvrier dans les années 1930 à Thaon-les-Vosges.

 http://cdf-mba.ne.ch/default.asp/4-0-31-8003-430-207-0/

Amsterdam, Exposition   « La  percée dans la modernité » Présentation de la suite d’estampes Volponi de Gauguin au  Musée Van Gogh. Jusqu’au 6 juin  Voir Article

 

Et aussi :

Paris, Hommage à Fernand Cormon (1845-1926), le peintre a marqué son époque,  Matisse fut un de ses « mauvais » élèves, il a aussi enseigné à Frélaut et Beaufrère.  J’adore sa peinture de Caïn fuyant avec sa famille,  elle est exposée à Orsay. Comme grand spectacle sur l’époque de la guerre du feu,  on fait difficilement mieux. La fondation Taylor lui rend hommage jusqu’au 22 mai, en présentant les lauréats du prix de peinture créé par sa fille, de 14h à 20h tous les jours sauf dimanche lundi et jours féries.

Paris, rencontre du 9 eme Art, Reiser, Philippe Druillet, Jacques de Loustal etc..,  la bande dessinée s’expose à la galerie Aittouares 2, rue des Beaux-Arts 75006 Paris http://www.aittouares.com/


Strasbourg, Les années canadiennes de Tomi Ungerer 1971-1975, une période de l’illustrateur marquée par le dessin d’observation. Jusqu’au 8 août, Musée Tomi Ungerer Villa Greiner, 2, avenue de la Marseillaise Strasbourg.


Paris, Julian Freud à Beaubourg jusqu’au 19 juillet 2010 de 11h00 à  21h00 Voir Article


Paris, au Carré Beaudouin dans le XXe, « Jean le Gac » Voir Article


Paris, Les Orientales à la maison de Victor Hugo, jusqu’au 4 juillet Voir Article


Paris, «Aragon et l’art Moderne » et les élèves de l’école Olivier de Serres qui rêvent sur la poste et ses facteurs   ils les aiment. Cela vaut une visite au Musée de la Poste 34 boulevard de Vaugirard 75015 Paris


Antony, L’espace d’art contemporain Eugène Beaudouin  « Kafka devant la loi », avec pour commissaire Gérard-Georges Lemaire, des artistes inspirés par Kafka, jusqu’au 4 juillet 2010 www.espacebeaudouin.com  


Antony, Albert Gleizes à la Maison des Arts, parc Bourdeau 20 rue Velpeau ENTREE GRATUITE


Impressions sur tissus :

Paris, « Orient Hermès »  Institut du Monde Arabe 1, rue des Fossés-Saint-Bernard Place Mohammed V 75005 Paris  jusqu’au 6 juin 2010. Mardi  au vendredi  de 10h à 18h, les week-ends et jours fériés de 10h à 19h. Voir Article

 

 

 

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 15:23

Poitiers sainte Porchaire


La nuit des musées : profitez de ce moment magique: un musée , la nuit , souvent de la musique qui accompagne les oeuvres , c'est souvent une expérience qu'on n'oublie pas .

 

Voici  quelques  conseils  d'habituées de ce genre d'expédition :

-                    Choisissez plutôt des petits musées, loin des grandes expositions,  de ceux où l'on ne va jamais , car on n'en a pas l'idée ou parce que leurs heures et jours d'ouverture sont décidément peu pratiques ; nous vous en proposons une sélection ci-dessous

-                    Vérifiez la programmation des videos, ballets, concerts sur le site www.nuitdesmusees.culture.fr, il y a beaucoup d'animations organisées

-                    Ne démarrez pas votre visite trop tard : il peut y avoir beaucoup de monde et c'est dommage car certains musées sont tout petits ou certaines oeuvres demandent un peu de recueillement , ou sans aller jusque là , un peu de concentration !!

 

Dans notre sélection :

Le MUSEE GUSTAVE MOREAUet son exposition de figures de cire qui servaient aux peintres pour ses tableaux . Comme souvent , ces musées , qui sont aussi les ateliers des peintres , sont émouvants, sincères, on voit l'artiste mais aussi l'homme .

14 rue de la Rochefoucauld
75009 Paris 9ème

 

Dans le même esprit, mais ici avec une dimension musicale , une charmante petite maison dans le 9è arrondissement, qui retrace les amours de Georges Sand et de Chopin , on y voit le billet où, paraît il , Georges Sand aurait répondu à la question écrite de Chopin , amoureux « Où et quand ?» Réponse «Ici et maintenant». Véridique ou reconstruit, personne ne le saura , mais l'anecdote correspond si bien au caractère de George Sand qu'on le croirait volontiers .

MUSÉE DE LA VIE ROMANTIQUE

Hôtel Renan-Scheffer
16 rue Chaptal
75009 Paris 9ème Découverte de l’exposition«Frédéric Chopin (1810-1849). La note bleue.

 

Tout autre chose, mais vraiment sympathique : la musique des gardiens de la paix au  MUSÉE DE LA PRÉFECTURE DE POLICE, un petit musée passionnant et pas toujours facile à visiter

4 rue de la Montagne Ste-Geneviève
75005 Paris 5ème - France

 

De la poésie aussi, allez voir ou revoir les Nymphéas à l'Orangerie, il y a aussi de la musique et surtout une magnifique video du grand artiste Bill Viola, qui nous immerge dans la beauté et l'élément aquatique.

Ou bien ,  à la l'exposition « Doubles lumières»,  loin du chaos du monde, une immersion dans la sérénité, à la MAISON DE LA CULTURE DU JAPON À PARIS

101 bis quai Branly
75015 Paris 15ème - France

 

La nuit des musées c'est aussi sur Twitter, cela gazouille depuis plusieurs semaines sur les flux Twitter des musées,  qui se retrouvent de plus en plus sur ce réseau. L'adresse le musée de la Poste, Beaubourg et le Musée de Sèvres se montrent actuellement très actifs en ce domaine.


Nous vous rappelons que vous pouvez nous suivre le fil Twitter de ce blog sur

 

 

  http://www.twitter.com/achener


Nous y relayons les fils Twitter de nombreux musées.


Bonne nuit des musées 2010 !

 

Visuel : Maurice Achener, eau-forte de 1947,  Poitiers St Porchaire de nuit.

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 23:07

Lithofrigo_02.jpgAu milieu des immeubles récents dont les vitres fumées reflètent les tours emblématiques de la bibliothèque François Mitterrand,  il ne reste plus grand-chose de l’atmosphère des  romans policier de Léo Malet. Incongru dans ce neuf fonctionnel qui suinte l’ambiance du travail de bureau, le tailleur et le costume sombre et chic, les frigos détonnent.  

 

Invitée au vernissage, de l’exposition « litho aux frigos » j’hésite devant les tags et l’ambiance délabrée de cet immense bâtiment recouvert d’un treillis de protection.  Il tient plus du squat, que de la galerie de peinture. Suis-je la bienvenue dans ce lieu étrange ? 


Une fois entrée,  je  trouve facilement  la galerie Aiguillage, un grand espace blanc  et agréable, dans lequel un groupe de  lithographes présente jusqu’au 24 mai leur production.


La lithographie c’est une technique de l’estampe qui permet l’utilisation intensive de la  couleur, chaque artiste a décliné les siennes dans la mise en scène de son univers personnel.  Le papier est imprimé à partir de matrices  en pierre calcaire préalablement préparées et encrées.


Les lithographies de grandes fleurs aux teintes soutenues de Jean-Pierre Cazes sont une belle utilisation de cette technique employée seule, mais d’autres artistes comme Colette Bourriat la complètent avec des collages.  Des variations dans les formats de papier permettent  une autre approche.  Aux frigos, les 10 artistes présentent un panorama varié et séduisant des riches possibilités offertes par la lithographie.

 

Colette Bourriat, Jean-Pierre Cazes, Véronique Durieux, Katarzyna Howorko, Emmanuelle Illiadis, Dominique Irion, Eglantine Molle, Françoise Orbey, Preeta Sungh, Bettina Sultan.


Galerie l' Aiguillage" au rez-de-chaussée du 19 rue des Frigos, 75013 Paris, jusqu’au 24 mai de 12h à 18 H.  RER C Bibliothèque François Mitterrand, Metro Ligne 14, Metro quai de la Gare.

PlanQuartier.jpg

 

 

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 21:52

 

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 21:03
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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 21:54

 

 

L'art en  dehors de  son contexte a-t-il une valeur esthétique ? par Marie-Anne Chenerie

 

Grave question , penserez-vous. Je me suis interrogée sur les rapports entre les oeuvres d'art et leur contexte en voyant les résultats de le vente aux enchères à l'hôtel Marcel Dassault ce mois de mars, vente réservée aux artistes contemporains de «street art»  : les prix atteints par des «graffeurs» de grand talent ont été très élevés au regard du type d'art mis en vente  ; les artistes américains ont remporté les prix les plus élevés , en France , Nasty et Blek le Rat et Jeff Aerosol , ici son oeuvre représentée en salle des ventes jeff-aerosol-dassault.jpg se sont bien très bien vendus .

La Fondation Cartier avait déjà tenté cette expérience  ne-dans-la-rue.jpg,avec l'exposition «Né dans la rue» ( et mort dans un musée , pourrait-on ajouter …)  d'exposer le street art en dehors de son contexte urbain, dans un environnement de musée ; je garde un souvenir curieux de ces oeuvres, si fortes dans leur contexte : un mur, la paroi d'un wagon, une palissade , et ici si désincarnées, affaiblis, comme refroidies, vitrifiées. Deux éléments étaient intéressants dans cette exposition:

Le mur extérieur de la Fondation Cartier, boulevard Raspail , laissé aux artistes de la rue  et recouvert incessamment par 2 ou 3 graffeurs qui se succédaient avec frénésie

Des vidéos où l'on voyait les jeunes en action, à toutes les époques; la plus frappante était certainement celle des « pixaçao» à Sao Paulo au Brésil,  

groupe de rebelles urbains , pauvres et sans avenir , qui se donnaient pour  défi ( et comme symbole de leur  révolte)  , de  peindre leurs signes  le plus haut possible des immeubles et des terrasses , en  mettant leur vie terriblement en danger .

 

 

Pour moi, l'art de la rue ne peut exister vraiment que dans et par la rue  et non sur les murs d'un collectionneur  ou d'une Fondation . Le contexte, ici  la rue, a donc toute son importance.

J'irai plus loin, l'art existe par le contexte dans lequel il est  créé et exposé : pour l'art des graffeurs , en particulier, la démarche est aussi importante que le résultat lui même , ainsi que le regard du spectateur .

 

Je me souviens d'une anecdote, dans un autre registre et dans un autre sens , mais qui illustre également cette relation intime entre art  et contexte. Le violoniste , mondialement célèbre, Joshua Bell a joué des partita de Bach dans une station de métro de Washington à une heure de pointe , heure à laquelle quelques milliers de personnes ont traversé la station devant le violoniste . Il s'agissait d'une « expérience» sur nos capacités de perception. Après 3   reçoit son premier dollar: en continuant tout droit , une femme lui a jeté l'argent . Celui qui y prête vraiment attention est un petit garçon de 3 ans, sa mère pressée l'a tiré par la main ,  il a avancé mais en gardant sa tête tournée vers le violoniste . Or, le lendemain, Joshua Bell jouait les mêmes partita de Bach au théâtre de Boston : toutes les places étaient «sold out» depuis plusieurs jours à 100 $ la place . minutes, un homme d'âge mûr semble remarquer l'homme qui joue, a ralenti, puis est reparti . Dix minutes après , le violoniste

 

La question est bien celle-ci:dans un environnement commun, non dédié à la contemplation de l'art , à un  moment où nous ne nous y attendons pas  , pouvons nous apprécier la beauté ? Dans un même registre , je me suis souvent demandé comment je réagirais si je trouvais «La Joconde» , ou mieux encore « les Tournesols» de Van Gogh, le tableau le plus cher du monde aux enchères à ce jour , pas encadrés,  exposés sur un trottoir de vide grenier . Il n'est pas certain du tout que je ne les jugerais pas comme des «croûtes» .Le mode d'exposition nous conditionne donc étroitement à l'appréciation de ce qui est «beau».

 

Pour en revenir au street art, là aussi, les oeuvres ne doivent pas être déconnectées de leur environnement pour fonctionner correctement . Regardez maintenant quelques photos  d'art de la rue en situation , voici de l'art qu'on a plaisir à regarder tous les matins en allant au travail , ou bien à surprendre au détour d'une rue inconnue , art qui existe avec et par ce mur qu'il accompagne. misstic-copie-1.jpg

le-chat.jpg

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 11:09

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 22:19

salon-estampe-003.JPGAmbiance feutrée et grande luminosité au Salon International de l’Estampe et du Dessin. Malgré le beau temps, de nombreux visiteurs sur les stands, beaucoup suivent avec intérête les démonstrations d’impression d’eau-forte et de lithographie,  par différents ateliers comme celui  de Olaf Odalie ou Moret , ce dernier assurant l’ambiance de l’espace.

salon-estampe-002.jpg

Les exposants se montrent satisfaits de la fréquentation. Dans le domaine des estampes du début du XXe des belles gravures et des dessins d’Auguste Lepère (1848-1918) car cette année le dessin est présent, si il dilue la présence des estampes, il permet un plus grand nombre d’exposants. Les deux expressions se complètent, les dessins de Catherine Keun et de Houplin permettent une autre approche de ces graveurs.


salon-estampe-004.JPGOn apprécie de revoir les valeurs sûres, mais on peut regretter de ne rien remarquer de bien nouveau du coté des artistes contemporains. La touche de fraîcheur est amenée par la présence de l’URDLA et du coté du salon du livre ancien, par des écoles d’art. Les plans de la presse à imprimer basée  sur un cric d'automobile, y sont aimablement fournis, par Robin Toma de l’école d’Angoulême, elle est parait-il très efficace pour les impressions de linogravures,. La nouvelle génération est ingénieuse et ne manque pas d’humour.


Jusqu'au 18 avril de 11h à 20h au Grand Palais


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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 21:17

2010-0409-gravure-originale.jpgLa Gravure originale : 40 ans d'édition d'estampes à la Mairie du 6e  Paris

Une rétrospective des œuvres gravée pour  l’association,  fondée en 1971 par Alain Weil.

Elle édite une fois par an une sélection de trois œuvres gravées, créées en exclusivité.

En 40 ans, cette quête de la qualité a contribué à l’enrichissement de la prestigieuse « collection de l’amateur d’estampes ».

Mairie du 6e Salon du Vieux-Colombier 78 rue Bonaparte 75006.  Du lundi au vendredi de 11h30 à 17h, le jeudi jusqu'à 19h, samedi de 10h à 12h. Jusqu’au 29 avril.

 

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